Par Jean-François Touzé, Délégué général.
Débordé par les évènements, incapable de faire face aux circonstances, totalement incompétent dans sa gestion de la crise, infoutu depuis un an que dure la crise de renforcer les capacités hospitalières et d’entamer un redressement de la dérive létale dans laquelle les gouvernements successifs de droite comme de gauche ont laissé, ces trente dernières années, s’enfoncer le système médical et pharmaceutique français, l’Exécutif ordonne un nouveau serrage de vis. Un serrage de vis, complexe dans sa compréhension, inepte dans son principe et hasardeux dans son application, dont vont, une fois de plus, souffrir plusieurs millions de nos compatriotes sommés, quant à eux, de serrer les dents, et des dizaines de milliers de petites entreprises, tous considérés par le pouvoir comme de simples variables d’ajustement.
Condensé de toutes les tares accumulées d’un régime désormais crépusculaire, ce gouvernement doit savoir que les Français ne lui pardonneront ni de les avoir, durant des mois, enfermés derrière les barbelés sanitaires et privés de leurs libertés non seulement fondamentales mais élémentaires, ni les conséquences économiques de ses carences, ni de les avoir humiliés en tant que peuple aux yeux du monde entier.
En 2022, pour cette raison et pour toute les autres — incapacité à maintenir l’ordre et assurer la sécurité, submersion migratoire, effondrement démographique, dégradation morale, iniquité sociale, dislocation nationale, effacement de la France dans le monde, il faudra, d’une manière ou d’une autre, et « quoi qu’il en coûte » pour reprendre une expression chère à Macron, les virer.
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