Présidente de la Manif pour tous, Ludovine de la Rochère explique en quoi la décision de la cour d’appel de Paris d’accorder une adoption plénière au conjoint du père de jumelles nées de GPA au Canada est contraire à l’intérêt supérieur des enfants.
La cour d’appel de Paris a accordé le 19 septembre une adoption plénière au conjoint du père de jumelles nées de GPA au Canada. Une décision lourde d’implications, aussi bien humaines que juridiques, individuelles que collectives.
En effet, au contraire de l’adoption simple, l’adoption plénière efface la filiation de l’enfant et ce, de manière irrévocable. Concrètement, cela signifie que la mère des deux petites filles, c’est-à-dire la mère porteuse canadienne, est effacée de manière définitive de leur filiation. En lieu et place, ces jumelles ont un deuxième père. (…)
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