Un an après la mise en place des
rythmes scolaires, de nombreuses communes mettent désormais les familles à contribution. L’objectif ? Financer les activités périscolaires.
A Leers (Nord), Adeline et son conjoint viennent d’apprendre qu’ils allaient devoir mettre la main à la pâte dès la rentrée prochaine. A raison de trois heures par semaine pour les deux petits de la famille, le montant de ces activités s’élève à 230 euros. « Les 230 euros je préfère les mettre pour que mon fils fasse du foot et de la piscine l’année prochaine plutôt que pour qu’il fasse du coloriage », s’indigne Adeline Rotsaert, au micro de France 3. Des sacrifices Même chose pour Valérie Wyart, mère célibataire de deux enfants. Elle va devoir débourser 290 euros pour l’année. « C’est une assez grosse somme. A cause de ça, je vais devoir rogner sur d’autres activités entre autres culturelles », déplore-t-elle.
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