François Bayrou évoque d’abord l’accord conclu mercredi 23 septembre à Bruxelles entre les chefs d’Etat et de gouvernement sur l’accueil des migrants. Selon lui, les chiffres annoncés par l’Europe, qui comprennent le déblocage d’un milliard d’euros, « sont évidemment provisoires ». Le maire de Pau salue quand même « un début de financement ».
Mais François Bayrou ajoute : « Il y a une chose qui m’a frappé, c’est que ces migrants fuyant la misère et la peur, ils ne cherchent pas à venir en France. Il y a là quelque chose en relation à l’image que notre pays a désormais. Même les migrants les plus défavorisés ne veulent pas venir en France. C’est un signe inquiétant, ça me fait un peu honte. »
Un soutien à Alain Juppé, mais une opposition à la primaire Pour François Bayrou, « tous les partis sont déchirés par des querelles et des haines. Toutes les frontières sont fausses. Pour moi, l’essentiel est de comprendre que les problèmes de la France ne viennent pas des autres. Or, c’est chez nous que les problèmes se trouvent, à cause des absences de décisions françaises. » Le maire de Pau dénonce le « délitement » et la « dégradation » que subit notre société. Il « soutient » Alain Juppé, mais lui reproche d’avoir mis le doigt dans le processus des primaires. « Ce processus des primaires est contraire à nos institutions et me pose une question. Le risque, c’est qu’une partie des électeurs n’aient pas leur bulletin de vote au premier tour. »
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